En hypnose, l’idée est d’accompagner chaque personne à trouver en soi les ressources et la force vitale pour traverser une période difficile, changer un fonctionnement limitant, dépasser un blocage ou libérer son potentiel. Nous avons posé quelques questions à Sylvie Rose Audemard, qui est hypnothérapeute et naturopathe installée à Versailles.
Après un long parcours en entreprise à des postes de communication, marketing et management, Sylvie a souhaité se consacrer à des projets plus personnels et a fait le choix d’accompagner les personnes sur leur chemin de vie. D’ores et déjà formée en naturopathie avec une spécialité en nutrition, elle a continué ses cycles de formation, qu’elle n’a jamais arrêtés depuis ! C’est toujours avec grand plaisir qu’elle se forme à de nouvelles pratiques ou à une autre façon de pratiquer l’hypnose. Sylvie a terminé cette année un DU d’hypnose à la fac de médecine de Créteil. La formation lui permet de développer sa créativité en séance.
Sylvie travaille en libéral depuis 10 ans en tant que naturopathe et hypnothérapeute. Elle accompagne des adultes et adolescents, principalement autour de deux axes. Les troubles du comportement alimentaire, les compulsions et les addictions d’une part, et la gestion des émotions d’autre part.
Je ne suis pas sophrologue, mais je crois, pour avoir beaucoup échangé avec des sophrologues, que l’hypnose s’intéresse davantage à l’inconscient. L’hypnose offre cette possibilité de communiquer avec les parties inconscientes et d’aller vers le changement. L’hypnose peut, tout comme la sophrologie, s’inscrire dans le quotidien dès lors que l’on pratique l’auto-hypnose.
La consultation en hypnose Ericksonienne dure de 45 minutes à 1 heure, avec un échange préliminaire et la séance à proprement parler.
Les séances sont toutes très différentes,selon la personne, la problématique à aborder. On peut faire de l’hypnose debout, assis, parfois en parlant et d’autres fois dans des états moins conscients. Ce qui est vraiment spécifique c’est l’attention particulière portée à ce que l’on vit intérieurement.
Ce n’est plus la tête qui pense en hypnose. Ce qui compte c’est ce que l’on vit émotionnellement. Schématiquement, on peut distinguer 4 étapes pendant la séance, tout d’abord un temps de parole pour échanger sur ce qui amène la personne à consulter, pour comprendre le contexte et comment le transformer puis un temps d’induction de la transe hypnotique, plus ou moins formel selon les séances, ensuite vient le travail à proprement parler et enfin la sortie de l’état hypnotique.
Bien entendu, selon moi, tout le monde peut pratiquer l’auto-hypnose à condition de l’avoir expérimenté, appris et de s’entraîner régulièrement à le faire.