C’est toute la beauté qu’il y a dans le fait de pratiquer un métier qui peut dans bien des cas en justifier sa valeur. C’est ce que l’on découvre avec Francine Campa, taxidermiste à Paris et PDG de Deyrolle, maison de taxidermie créée il y a presque 200 ans.
Elle est à la tête de Deyrolle, fondée en 1831. “Deyrolle bénéficie d’un accord cadre avec l’Unesco, a été partenaire officiel de la COP21 au titre de l’éducation et est labellisé Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV). Nous sommes une petite équipe de passionnés et nous travaillons tous ensemble”, confie t-elle.
Elle dit être motivée par l’excellence, la beauté, la justice ; l’envie de contribuer à un monde meilleur à laisser aux générations futures. Deyrolle est inscrit dans une dynamique environnementale et sociétale contemporaine.
J’admire leur beauté et je m’intéresse à leurs spécificités. Ces animaux sont tellement présents quand on les regarde qu’ils ne me paraissent pas morts. La taxidermie est une seconde vie donnée aux animaux. Ils peuvent encore nous transmettre de la connaissance et des émotions. Nous avons une pièce extraordinaire en ce moment, un albatros : équipes et clients sont fascinés, personne n’avait idée de la taille réelle de cet animal !
Ce ne sont pas seulement les produits qui permettent de réussir une taxidermie mais le travail de nos taxidermistes : la taxidermie est un métier d’artisanat et d’art, et Deyrolle est labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) pour son savoir-faire.
Il faut les dépoussiérer, soit avec un chiffon très doux toujours dans le sens des plumes ou des poils. Sinon, avec un sèche-cheveux de faible intensité en position froid. Et passer un insecticide pour insectes rampants 2 à 3 fois par an. Et bien sûr éviter l’humidité et le soleil direct.
Un des atouts de la taxidermie est qu’elle permet de conserver les animaux et de faire comprendre à quoi ils ressemblaient exactement dans la vraie vie, notamment au niveau de leurs dimensions et de leurs positions.
Pour en savoir plus : http://deyrolle.com/