Un métier qui puisse mêler le sport et la santé tel était le vœu de Paul Lochelongue à l’adolescence. Sportif lui-même, il trouve là une manière de se sentir utile et pouvoir apporter quelque chose de bon aux autres. Il étudie l’ostéopathie à l’école ATMAN de Sophia Antipolis d’où il sort diplômé en 2014 et démarre son activité à domicile et en entreprise avant d’ouvrir son propre cabinet à Cannes en 2017.
Il partage son activité avec un podologue et une psychologue, et collabore avec une dentiste. Il intervient aussi auprès de sportifs haut niveau, dans le basket, et depuis 2014 il s’occupe d’un joueur de tennis de renom dont il suit les déplacements sur le circuit ATP. Une facette de son métier qui lui plaît tout particulièrement.
Il aborde sa profession avec beaucoup de plaisir, il aime travailler seul, gérer son planning à sa guise et donner son maximum pour ses patients. Un nouveau patient, des douleurs à soulager, c’est pour Paul Lochelongue le défi hyper motivant qu’il se lance chaque jour.
Pourquoi l'ostéopathie est-elle importante pour les femmes enceintes ?
L’ostéopathie est importante lors d’une grossesse. Celle-ci entraine des changements chez une femme, morphologiques mais aussi hormonaux, posturaux et psychologiques. La prise en charge ne se fait pas avant 3 mois, ni après 6-7 mois sauf pour préparer l'accouchement. Je peux soulager les maux de dos, travailler sur les tensions musculaires et le système digestif. La future maman se sentira mieux dans son corps dépourvu de tensions et de douleurs et pourra ainsi se concentrer davantage sur son bébé. Il est aussi important de partager, écouter et rassurer. Enfin, je propose une séance « pré-accouchement » où je libère le bassin de ses manques de mobilités, ses tensions pour faciliter le passage du bébé. Après l'accouchement, je recommande un bilan pour rééquilibrer l'ensemble du corps.
Quand faut-il consulter un ostéopathe ?
J’essaye de sensibiliser mes patients à consulter en préventif. La majorité des douleurs peuvent être évitées si on corrige les déséquilibres, les adaptations, les compensations que notre corps met en place, jusqu’au jour où l’accumulation de ces compensations soit trop importante, et déclenche la douleur. Ensuite, bien évidemment, il faut consulter lors de l’apparition de douleur ou après un traumatisme comme une grosse chute, un accident après s’être assuré de n’avoir aucune fracture ou autre blessure importante qui relèverait de soins hospitaliers.
Combien de temps faut-il attendre entre deux séances ?
Tout dépend du motif de consultation initial. Si c'est à visée préventive, entre 2 et 4 séances par an peuvent suffire à maintenir un bien-être. S'il y a un problème défini, le patient revient une 2?, voire une 3? fois. Dans ce cas, je laisse 7 à 10 jours entre ses séances, c’est le temps nécessaire au corps pour se réorganiser en fonction de ce qui a été travaillé.