« J'avais besoin de partager les bienfaits que me procurent le yoga, d'être à l'écoute des autres, de pouvoir apporter un peu de soutien et de réconfort. Je pense que les gens ont de plus en plus besoin de se réapproprier leur corps, leur souffle et de s'accorder un peu de bien-être dans leur quotidien agité. Je suis heureuse, chaque soir, de rentrer chez moi en ayant le sentiment d'avoir apporté cette petite sérénité personnelle à chacun. C'est également un emploi qui me permet de me sentir utile en cherchant les meilleures pratiques possibles en fonction des besoins et attentes de mes élèves. » Virginie Salomé réside à Séranon, un petit village de l'arrière-pays grassois. Elle découvre le yoga grâce à sa belle-mère, enseignante depuis de nombreuses années et commence à pratiquer à partir de ses 22 ans. À la suite de l'obtention de son diplôme universitaire en économie et de nombreux voyages, poussée par l'enthousiasme de sa famille, elle décide de suivre une formation de professeur de yoga. Après quelques années d'enseignement au sein de l'association de yoga de sa belle-mère, c'est en 2013, pour ses 30 ans, qu’elle se lance seule dans une nouvelle aventure. En effet, elle fait le constat au cours des 5 dernières années, d’un accroissement de l'engouement des français pour cette discipline et tout particulièrement les enfants, très intéressés par cette nouvelle façon d'appréhender son corps sous forme de jeux et d'échanges, sans aucun préjugé. Elle a également suivi une formation spécifique pour l’enseignement du yoga aux tout-petits. Passionnée d'enseignement, Virginie tente plusieurs fois le concours de professeur des écoles mais reste finalement dans l’enseignement du yoga qui lui permet « davantage de liberté et d'échanges puisque le public est plus diversifié ». L’enseignement est un renouvellement continuel car « il exige d'être toujours en apprentissage et d'être soi-même un éternel élève ».